Entretien Annuel, entre Espoir et Insatisfaction !

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Un rendez-vous important : l’Entretien Annuel

Tous les ans, vient l’heure du bilan, du fameux entretien annuel. Rencontrer notre supérieur hiérarchique nous fait vivre un lot d’appréhension, d’enjeux voire de tensions que nous ressentons à l’approche de ce rendez-vous. Préparer son argumentaire, anticiper les négociations, valoriser son travail de l’année et espérer la fameuse augmentation nous met parfois dans tous nos états. Mais pourquoi ?

Cette augmentation, ou l’espoir d’en avoir une, est en grande partie responsable de nos émotions. Je vous propose un éclairage de ce qui ce passe dans la relation avec notre N+1.

Un jeu de rôle cyclique !

Tout d’abord, transposons les rôles, le patron devient Papa et l’employé devient l’Enfant ! Et oui, on revient à ces constructions établies dans l’enfance.

Afin d’être reconnu par son papa, l’enfant va s’employer à montrer tout ce qu’il sait faire pour être aimé, valorisé. Il va être un bon garçon obéissant et si cette solution ne marche pas pour combler cette recherche d’amour, il va commencer à tester d’autres modes opératoires. Par exemple, il peut devenir turbulent ou malade…, ce qui nécessitera l’attention de son papa et les enfants sont très imaginatifs. Dans le cas du gentil garçon, c’est la gentillesse qui est la monnaie d’échange de l’enfant pour recevoir cet acte de reconnaissance et d’amour.

Et une fois adulte ?

Dans le monde du travail, c’est le salaire et la fameuse augmentation qui sont en jeux pour rechercher la reconnaissance et la validation de notre Être. Car l’indifférence est insupportable à tout humain, il cherche avant le passage à l’autonomie émotionnelle une validation extérieure car c’est ce que nous avons fait depuis tout petit, chercher auprès des autres la validation de qui nous sommes. L’estime de soi est là mise en lumière dans cet entretien individuel afin que nous puissions être attentifs au déficit et nous en occuper. C’est la “souffrance” qui nous indique notre manque.

Être de “bons parents” pour soi, cela s’apprend, se reconnaitre est essentiel. Merci à nos parents biologiques pour les bases qu’ils nous ont transmises, ils ont fait de leur mieux. Si vous n’en êtes pas satisfait ou trop dépendant, faites le chemin vers votre autonomie émotionnelle.

Bonne préparation d’entretien annuel !